Si la chanson Petit Papa Noël sonne aujourd’hui comme un grand classique, n’oublions pas qu’elle n’a qu’une soixantaine d’années.
C’est en effet le français Tino Rossi qui l’a chanté pour la première fois en 1946.
Finalement, ça paraît logique, puisque le Père Noël lui-même a été inventé il y a quelques décennies à peine. Enfin... quand je dis « inventer », ne croyez pas qu’il n’existe pas, les enfants. Ça veut simplement dire qu’on lui donnait un autre nom auparavant. ;)
C’est ainsi que s’achève mon blog de l’Avent. Joyeux Noël polyglotte, ami lecteur.
En Alsace, le soir de Noël, l’Enfant-Jésus, appelé « Christkindel », est interprété par une jeune fille.
Toute de blanc vêtue et la tête cerclée d’une couronne ornée de bougies, elle passe de maison en maison et rappelle aux hommes les bienfaits du Bon Dieu.
Cette tradition est apparue au XVIe siècle afin de faire le l’ombre à la célébration de Saint Nicolas, devenue trop païenne aux yeux de certains.
Au XVIe siècle, le sapin fait son apparition dans les églises alsaciennes. Il symbolise l’arbre du paradis.
Petit à petit, il devient un élément de décoration. Au départ, il ne s’agit que d’une simple branche accrochée au-dessus des portes. Mais, très vite, les paroissiens prennent l’habitude de décorer un sapin entier.
Peu à peu, cette coutume s’est répandue en Suisse, en Allemagne, jusqu’à Paris...
Vrai ou faux ? Le sapin artificiel est-il plus écolo que le naturel ?
Alors ?
...
C’est faux ! Acheter un sapin naturel ne contribue pas à la déforestation, puisqu’ils sont plantés spécialement pour les fêtes de fin d’année (comme les fleurs ou les légumes, par exemple). Pour rappel, les forêts françaises ont doublé depuis un siècle.
Le sapin synthétique a un impact néfaste sur l’environnement. Sa fabrication nécessite du pétrole et de l’énergie. En fin de vie, il s’ajoute aux ordures.
Le sapin naturel, au contraire, est 100 % biodégradable : il se transforme en copeaux ou en compost. De plus, sa culture produit de l’oxygène et contribue à la lutte contre l’effet de serre.
Alors n’hésitez plus ! En plus du geste écolo, pour pourrez peut-être faire une bonne action ?
Une étude très sérieuse a établi que l’existence du Père Noël remonterait à sept ou huit mille ans avant notre ère.
Son plus lointain aïeul identifiable est le dieu scandinave Odin qui exerçait ses activités au deuxième millénaire avant Jésus-Christ.
Odin envoyait régulièrement sur terre ses deux corbeaux, Hugin et Munin, pour qu’ils lui montrent du bec les enfants sages. Le 21 décembre, il descendait sur terre, chevauchant son cheval à huit pattes et leur offrait des cadeaux.
Attention ! Dans la nuit du 5 au 6 décembre, le Père Fouettard (Hans Trapp en alsacien) rôde... Il s’empare des enfants qui n’ont pas été sages et les emmène dans la forêt !
Ce personnage de légende a été inspiré par le fantôme d’un homme qui a bel et bien existé : le seigneur Hans von Drodt. À la fin du Moyen-Âge, ce terrible seigneur terrorisait la commune de Wissembourg. Il a laissé un tel souvenir, qu’il est devenu le Père Fouettard dans toute la région... et au-delà.
Source : Le p’tit DNA, réalisé par Armande Gerber
En savoir plus : le Père Fouettard sur Wikipédia, qui propose une autre origine.
Noël... un mot rempli de chaleur, de souvenirs, de magie... L’événement est certes devenu très commercial, mais je prends le parti de penser que chacun y voit ce qu’il souhaite. Pour ma part, une fête merveilleuse qui réunit la famille et chargée de traditions. Un point de repère dans un monde qui évolue (trop) vite.
Abracadabra ! Et voilà mon blog changé en calendrier de l’Avent ! Jusqu’au 24 décembre, vous y découvrirez un nouveau billet de Noël par jour !
Commençons avec le marché de Noël.
En 1570, les protestants, alors très nombreux à Strasbourg, luttent contre les traditions catholiques. Elles accordent, d’après eux, trop d’importance aux saints. Ils ouvrent le « Marché de l’Enfant-Jésus » (le Christkindelsmärik en alsacien) et remplacent ainsi le marché de la Saint-Nicolas.
Jusqu’à nos jours, la tradition a perduré et s’est répandue dans les pays voisins.
Je suis complètement Slow Food
J’achète des produits locaux, de saison, le maximum par des circuits
courts. Je connais personnellement quelques producteurs dans ma
région. Je partage mes recettes entre amis et aime les recevoir pour
cuisiner et passer des moments de grande convivialité autour d’une
belle table. Je prends du plaisir à découvrir de nouvelles saveurs
et enrichir mon univers sensoriel.